Jean-Maurice Belayche, Directeur des relations Publiques Presse et Tourime, qui vient du monde du tourisme et de la culture, a été depuis le début un des acteurs majeurs de cette implication de Bouvet-Ladubay dans la vie artistique. Il en explique le pourquoi. "Les choses sont assez simples. Le vin est un patrimoine. Le vin est un art. On passe donc facilement de l'art du vin à l'art tout court. Nous éprouvons une attirance pour tous ceux qui créent, tous ceux qui ont du talent. Il y a une association naturelle. D'autant que nous avons l'écrin historique, l'appellation Saumur, le Patrimoine Mondial de l'Unesco, le fait que nous soyons sur une terre d'écrivains... Cet environnement naturel donne une légitimité à nos actions dans le domaine des arts." La date-clé est 1991. En raison de Loi Evin, Bouvet-Ladubay est contrainte de quitter les 24 heures du Mans auxquelles elle participait depuis 7 ans. Patrice Monmousseau veut se tourner vers tout ce qui est art de vivre. Une série d'événements et de rencontres permet le rachat et l'ouverture du centre d'art (en 1991) ainsi que du théâtre (en 1992), la création des Journées Nationales (proposée par Arnaud Hofmarcher et Jean-Yves Clément des éditions Le Cherche-Midi en 1995) et le développement de nombreux partenariats dans le monde des arts, dont le cinéma, où Bouvet-Ladubay trouve des ambassadeurs de ses cuvées... Jean-Pierre Mocky, Marie-Christine Barrault, Brigitte Fossey, Jean Piat, Jean-Claude Dreyfus, Pierre Arditi, Macha Meril, Jacky Berroyer... La liste est longue de ces artistes et amis. Car ce qui frappe, outre la continuité de cette démarche et de ces engagements c'est la façon dont ils reposent sur l'amitié. Un exemple en est, comme le raconte Jean-Mauyrice Belayche, la relation qui le liait à Jean-Claude Brialy, parrain du théâtre et président fondateur des Journées Nationales ; une décennie d'échanges réguliers, d'attention réciproque, de soutien, d'amitié à laquelle met fin le décès de Jean-Claude Brialy en 2007. Une autre page se tourne bientôt, celle du projet Full Metal. Patrice Monmousseau s’inscrit dans la ligne des grands bâtisseurs de Loire (tel le fondateur de la maison) avec le nouveau centre de vinification, d'embouteillage, de stockage et d'expédition qui ouvrira en septembre à Distré.
Entièrement automatisé, d'une surface de 14.000 m2, une capacité de stockage de 9 millions de bouteilles, il permettra de dégager le site actuel. Pour de nouvelles activités oenotouristiques ? La réponse est certainement affirmative...
|